Camille VIROT,
«maisons», sculpture céramique
L'association EMPREINTES Art-Création a proposé, dans le cadre de la manifestation régionale «les MARS de l'art contemporain»,
à la galerie du Mas, une exposition des oeuvres de Camille VIROT, du 12 au 29 mars 2004.
Maison, pour dire architecture, pour continuer malgré tout un désir de construire, c'est-à-dire assembler par empilements, puis discerner des intersections, des interstices, des rapports de vides et de pleins, des réponses de vide à vide, infléchir la construction sous l'effleurement d'un éphémère rayon de lumière, d'une ombre portée, enfin saisir et stopper la vibration d'une arête droite avec une courbe. Maison double : une entité répond à une autre et ce qui importe alors c'est le frôlement, l'espace qui peut se dégager entre elles pour qu'elles disparaissent.
MIGHYDA, fontaines et sculpture verre
Annie PERRIN, toiles et matières
A la galerie, les 4, 5 et 6 juin 2004
A propos de MIGHYDA
Lorsque tombe la nuit, quand jaillit la lune, je suis parfois pris d'un violent besoin de fracasser du verre, de tordre de l'acier, et de briser des pierres.
Ces nuits là, la matière et mes mains m'entraînent bien plus loin qu'où ne voulait aller ma pensée.
A propos d'Annie PERRIN
Ce travail véhicule des données très personnelles, reconstruire son passé, être au plus près de soi, qui prennent une dimension universelle : la vie, la mort, le temps qui passe, le retour aux origines, laissant au hasard une part importante, le temps travaille pour moi ( les empreintes de rouille, les lichens, …) pour ne donner à voir que matière, mouvement, couleur ou simplement l’éblouissante beauté des paysages laissés par les traces de rouille.
« vérité provisoire »
Martine ADELINE, sculpture céramique
Gérard SCACHE, photographie
Exposition à l'atelier «KERAM», (63) Montpeyroux
du 18 juin au 22 août 2004.
A propos de Martine ADELINE
Instant de vérité fugitif.
Cristallisation des moments de rencontres avec les forces silencieuses de la nature. Oser mêler nos propres pas aux empreintes de la mémoire collective.
A propos de Gérard SCACHE
Image du monde de la nature : rencontres privilégiées dans des lieux particuliers, torrents, parcs, ville, mon jardin… Vision d'un instant, rencontre d'une image mentale émergente d'un inconscient actif et d'une réalité fragile, changeante.
Bernard DEJONGHE,
Sculpture céramique et verre
Exposition à la galerie du Mas, du 17 septembre au 10 octobre 2004.
« ... Je ne suis pas un homme de ville. J'aime le vent et les pierres ; là où il y en a, je suis bien. J'ai besoin d'un contact physique direct ; j'essaie de faire surgir, avec ces matériaux, l'énergie que je sens dans les pierres. Je ne procède pas par concept préalable au service duquel les matériaux ou les volumes seraient soumis, car cela supposerait une distance entre deux mondes : le physique et le mental, où l'un dominerait l'autre. Il n'y a pas, pour moi, de séparation entre le physique et le mental... »
Bernard Dejonghe - Entretien avec P. Chaigneau in Catalogue (Sculpteurs de verre) Musée d'Art Contemporain Nice - 1996
Laurent DELAIRE,
«Ils étaient tous des ombres»
Installation, frottages
Exposition à la galerie du Mas, du 22 octobre au 1 novembre 2004.
Les visiteurs sont invités à pénétrer dans un intérieur mis en scène sommairement par des frottages de mobilier ou d'objets.
Il s'agit d'une interprétation d'un texte littéraire, un intérieur lu, un intérieur reconstruit, un intérieur en attente...
La littérature nous offre souvent des descriptions précises de maisons ou d'appartements dans lesquels se passe l'action. D'autres fois, sans beaucoup d'élément, le lecteur recrée mentalement un univers à peine suggéré. C'est le cas de ce texte de Joyce qu'à choisi d'interpréter Laurent Delaire.